Les contes ne sont pas là pour nous endormir.
Ils sont là pour nous réveiller.
Si vos parents vous ont raconté des histoires le soir,
ou si vous avez grandi avec des DVD de Disney,
alors vous avez sûrement été touché par cette chose étrange et puissante :
la magie des mots.
Les mots qui calment.
Les mots qui fabriquent des mondes.
Les mots qui posent des repères.
Les mots qui nous habitent longtemps après la fin de l’histoire.
Cette semaine, j’ai eu la chance de plonger dans un stage de contes,
au Nombril du Monde.
Avec Nicolas Bonneau.
On était une poignée.
Rassemblés dans une maison où les histoires flottaient dans l’air.
On a raconté, cherché, exploré, écouté.
Et au fil des jours,
ce n’étaient plus seulement les contes qu’on manipulait.
C’était notre regard, notre façon d’écrire, de transmettre,
de faire lien.
Je repars avec autre chose.
Une matière nouvelle pour les récits à venir à La Halte.
Une manière différente d’habiter les mots.
Le premier portrait arrive bientôt.
Et j’espère qu’il réveillera quelque chose chez vous aussi.
Vous vous souvenez, vous, de la première histoire qu’on vous a racontée ?


