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Auto-hypnose : l’auto saboteur

Est-ce que cela t’es déjà arrivée d’aller vers un projet qui te tient à coeur et au dernier moment… pif tu lâches, tu ne fais plus rien ? ou de te dire “Allez, je me remets au sport !” et paf, à nouveau, nada ! ?. Ou encore d’être super motivée pour finir des travaux dans la maison ou la ranger nickel chrome et pouf, plus d’énergie pour le faire ?

Si tel est le cas, alors il se pourrait bien que tu “t’auto-sabotes” ! On parle alors d’auto-saboteur intérieur. Bien sûr, nous sommes d’accord que c’est une image, une métaphore. Je n’ai encore jamais vu quelqu’un qui me disait “Sylvain, je crois que j’ai un saboteur à l’intérieur et qu’il va falloir me le retirer, tu sais, comme dans Matrix” (si tu n’as pas la référence je te mets la vidéo en dessous).

Donc, non, l’idée ici va être d’aller à sa recherche, de découvrir quelle est son intention et d’en faire un allié. Après, soyons clair, si c’est vraiment un saboteur qui n’a aucune intention positive derrière ses actions, on fera en sorte de lui dire “Ciao !”?

L’origine de l’auto-saboteur

Les origines des auto-saboteurs peuvent être diverses. Imagine que toute ton enfance tu as entendu que tu étais nul (si si, il y a encore des parents qui disent tous les jours à leurs enfants à quel point ils sont mauvais). Tu as sûrement enregistré cette croyance. Et nous sommes d’accord pour dire que cette croyance est limitante ? De fait, lorsque tu entreprends quelque chose et que tu commences à réussir, tu peux te retrouver en conflit de loyauté avec ce que tes parents t’ont dit. Or, il va falloir faire un choix. Croire encore à ce qu’on dit tes parents OU changer ta croyance sur toi-même ?

Il est possible aussi que ton cerveau est généralisé une croyance du type “De toute façon, je ne peux pas y arriver !“. Par exemple, imagine que tu es essayé 4 fois de suite une même action et que tu ais essuyé 4 échecs. Une des fonctions du cerveau est de généraliser. Du coup, tu vas généraliser le fait que tu n’y arrives pas. C’est pas à toi que je vais apprendre qu’on a tous galéré avant de pouvoir marcher non ? Nous sommes tombés entre 2000 et 3000 fois apparemment… et pourtant…

On pourrait citer de nombreux exemples sur ce qui peut faire qu’on s’auto-sabote, mais continuons…

La position de victime

Souvent, dans l’accompagnement, on parle de “position de victime”. En cela, ceci ne veut pas forcément dire que les personnes sont victimes d’un fait, d’une personne ou autre. Cela signifie souvent que la personne se plaint et envoie la responsabilité sur le monde qui l’entoure. Or, pas de changement si on ne prend pas sa responsabilité émotionnelle.

Attention cependant, certain(e)s sont vraiment victime, dans le sens où ils/elles ont vécu des faits dont ils ont été victime clairement. Mais, ici, ce n’est pas la question, je parle plutôt de la personne qui va dire qu’elle ne peut rien faire car il fait froid, il pleut, les gens ne sont pas gentils avec elle, tout le monde lui en veut…

En fait, ce n’est pas grave en soit, ce sont des mécanismes naturels qu’on a probablement tous eu à un moment donné. L’idée est donc de les trouver et de les changer. Je vous recommande au passage un livre qui m’a vraiment ouvert les yeux sur cette responsabilité émotionnelle : Responsabilité absolue. C’est un peu “American Power”, mais le fond est vraiment top et j’ai compris beaucoup de choses après cette lecture ! Ca change les paradigmes !

3 étapes pour rencontrer son auto-saboteur

De fait, si tu continues la lecture, c’est que j’imagine que tu veux en savoir plus sur ton saboteur et que tu prends une partie de ta responsabilité sur ce qui t’arrives.

Ce que je te propose comme exercice d’auto-hypnose va se faire en 3 temps. Je vais t’indiquer toutes les étapes pour que tu puisses le faire seul et que tu puisses arriver à le rencontrer et pourquoi pas apprendre quelque chose de lui !

Comme tu le sais sûrement, l’imagination est un des inducteurs minimalistes de l’hypnose. Si tu ne l’as pas vu, je te renvoies à l’article suivant : ICI ? . De fait, on va utiliser cet inducteur ci pour aller à sa rencontre. On va l’invoquer, c’est à dire, lui demander de se présenter dans notre imaginal. Peut être aura t-il la forme d’un animal, d’un archétype, d’un symbole, d’une couleur, d’un ressenti, d’une petite voix. Peut importe finalement tant qu’il est “présent”.

La dialogie…

Une fois qu’on l’aura rencontré, je vais te proposer d’échanger avec lui. Prends le temps d’avoir un réel dialogue avec lui. On parle de dialogue et si tu veux aller plus loin sur le sujet, je t’invite à regarder le cours de Cyrille Champagne, directeur du département Recherche à l’ARCHE (Académie pour la Recherche et la Connaissance en Hypnose Ericksonienne). Pose lui des questions, sois curieux de ses réponses. Tu peux par exemple, lui demander, qu’est ce qui l’amène à faire cela, de quoi il a besoin, depuis combien de temps est-il présent, à quel moment est-il arrivé… Bref, comme si tu avais une réelle conversation mais que cette fois-ci, c’était avec toi même que tu discutais. La majorité du temps, les gens ne le disent pas forcément, mais ils se parlent à eux-mêmes très souvent, pas toi ?

Dans une dernière étape, tu feras en sorte d’en faire un allié pour la suite ou de lui au revoir? . C’est parti ?

Quelques fusibles

Juste avant de commencer cette séance d’auto-hypnose, donne toi quelques fusibles comme nous avions vu dans un article précédent : ICI ? Pour rappel rapide :

  • le temps de la séance d’hypnose
  • les émotions
  • la sécurité (s’il y a un problème quand tu fais ta séance)
  • rester au présent

L’auto-saboteur : La rencontre

  1. Prends une position confortable, ferme les yeux (enfin lis le texte ci-dessous une fois avant tout de même 😉 ), et prends conscience de ta respiration
  2. Lorsque tu le pourras, imagine un endroit, un lieu où tu vas rencontrer ce personnage, cet animal, cet archétype, cet auto-saboteur
  3. Agrandis l’image, prends le temps de capter les sons, la température. Imagine ce lieu comme si tu étais dans un film, comme si tu étais un des personnages du film.
  4. Balade toi dans ce lieu, prends le temps d’ajuster ce qu’il y a à ajuster.
  5. Rajoute une ambiance sonore, le silence, une musique, des chants des oiseux, la nature, le vent autre. Observe tous les sons.
  6. Ressens ce que cela te fait à l’intérieur. Normalement, tu peux imaginer à ce stade l’excitation d’une rencontre importante, d’une rencontre unique…

La dialogue pour renforcer l’expérience d’auto-hypnose

Lorsque le lieu de la rencontre est créé, tu vas pouvoir “invoquer” ton auto-saboteur à venir.

  1. Demande simplement à l’auto-saboteur de venir te rejoindre dans ce lieu et sois curieux de ce qui arrive (le premier “truc” vraiment, une image, un son, un ressenti)
  2. Lorsqu’il arrive, prends le temps de l’observer si c’est une image, de l’écouter si c’est une voix, de le ressentir
  3. A ce moment là, tu vas pouvoir commencer à “échanger avec lui”. Comme dit précédemment, sois curieux de ces réponses. Parfois, il a vraiment une intention positive, et il n’est pas là par hasard. Prends le temps de discuter avec lui et lorsque c’est OK passe à l’étape suivante.

L’auto-saboteur : une force ou une faiblesse ?

Parfois, il ne s’agit pas d’un “ennemi”. Peut être a t-il été présent à un moment important de ta vie et que grâce à lui il t’as permis d’éviter des problèmes. Je me souviens de l’anecdote de Steeve Gallegos, qui a créé le Totem Rôle Process (Animaux Totem). Il expliquait dans une conférence qu’il avait appris à mentir lorsqu’il était enfant pour éviter les coups de son père. En soit, le mensonge, ce n’était pas très bien mais il avait une réelle utilité. Prenons un autre exemple, la déprime. Il arrive qu’un des “bénéfices secondaires” de la déprime soit le fait que tout le monde s’intéresse à nous. Tu avoueras que c’est un chouette symptôme pour attirer de l’attention non ? Bref,

  1. Questionne le sur ses intentions ? Pourquoi il reste ?
  2. Vois s’il est OK pour être un allié, une force OU si ses intentions sont justes négatives et qu’il n’a plus sa place.
  3. Une fois que c’est OK, mets en place, dans ton imagination ce que tu as décidé.
    1. S’il reste, trouve avec lui sa nouvelle place, à quoi il peut servir, comment il va faire. J’ai parfois des personnes qui me disent “Si je recommençais à avoir la flemme de me lever le matin, il ne me laissera pas me rendormir :D”. Du coup, il le sabote en positif :D. A toi de trouver ce que tu veux en faire.
    2. S’il part, soit il le fait de lui même. Soit il va falloir l’aider. Dans ce cas là, utilise ton imagination pour lui dire de s’en aller.

Pour conclure sur l’auto-saboteur

Une fois que tu as terminé ta séance, remarque les effets. Prends le temps d’observer ce que tu faisais avant et ce que tu fais maintenant. De nouveaux projets vont pouvoir naître. Il y a un thème entier dans Psychonaute sur le saboteur intérieur. Si tu es intéressé, le lien suivant : ICI ? te permet de bénéficier d’UN MOIS GRATUIT (au lieu d’une semaine). C’est un lien d’affiliation (je le précise).

Belle découverte

Hypnoticalement

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