Hypnose Angoulême – L’auto-hypnose pour apprendre à apprendre
Voilà un domaine qui m’intéresse fortement. L’apprentissage ! Apprendre c’est ce que l’on fait tous, tout le temps, dès qu’on découvre une nouvelle situation. Prenez le COVID par exemple et la période du confinement. Cette période a révolutionné les pratiques pédagogiques. Combien d’enseignants se sont mis à faire des visio, des Zoom, des Classes connectés ? Comment les restaurateurs ont du changer leurs offres pour pouvoir survivre ? Comment les adolescents, les enfants ont du améliorer très rapidement leurs compétences pour pouvoir envoyer un fichier, correspondre avec leurs profs, leurs familles, leurs amis ? Comment ces mêmes adolescents, ces mêmes enfants ont du apprendre à protégé leurs données en ligne ? Comment chacun, dans la société, a du s’adapter pour d’un coup d’un seul être connecté ou déconnecté…
Il y a un paradoxe dans tout cela (peut être même plus) : Les écrans tendent à favoriser l’inattention, à diminuer les performances scolaires (étude publiée dans JAMA), augmentent les niveaux d’anxiété et de dépression (eClinicalMedecine et Préventive Médecine Report). Pour autant durant la période du confinement ce sont essentiellement grâce aux écrans que les relations interpersonnelles ont pu continuer.
Les 4 piliers de l’apprentissage ou une mémorisation efficace
Stanislas Dehaene, Professeur au collège de France, neuroscientifique et président du Conseil Scientifique, nous donne 4 piliers simples à mettre en pratique pour apprendre.
- L’attention est l’ensemble des mécanismes par lesquels le cerveau sélectionne une information et en oriente le traitement. Il y a 3 phases : l’alerte, l’orientation de l’attention et le contrôle exécutif. Il y a donc tout un enjeu pour captiver et orienter l’attention vers l’objet d’étude lorsque l’on apprend. Il y a aussi tout un enjeu pour couper, se détacher des stimulas externes et internes afin d’augmenter notre focus vers l’objet d’étude. Nous allons y revenir.
- L’engagement actif. L’idée est de se créer un environnement pédagogique structuré qui va permettre de canaliser l’attention, d’augmenter sa volonté et de créer de la curiosité. Toute une série d’études a démontré de façon répétée que nous éprouvons des plus grandes difficultés à découvrir spontanément les règles qui gouvernent un domaine. C’est aussi tout l’enjeu d’un accompagnement. Ce qu’on appelle la curiosité est le fait de rechercher la nouveauté. Selon Hunt et Berlyne la curiosité serait un signal spécifique de la motivation. Cela passerait (selon les neurosciences et l’imagerie cérébrale) par une activation endogène du circuit dopaminergique de la récompense. En soi, apprendre constitue une récompense pour l’organisme. Pour résumé, plus la curiosité est grande, plus l’apprentissage augmente.
Les 2 piliers suivants : le feedback et la consolidation
- Le retour sur information. En gros, l’erreur est NORMALE ! Alors j’imagine que si tu lis cet article c’est qu’il y a une chance pour que tu le saches déjà, mais je préfère l’écrire de nouveau. Combien d’entre nous racontent leur erreurs, leurs mauvaises expériences ? Combien d’entre nous se disent finalement, j’en ai appris beaucoup ? Tu y es ? En fait le cerveau est une machine à prédire. A l’heure actuelle de la recherche, il apparaît que nous aurions des modèles internes introjectés, c’est à dire chargés à l’intérieur de nous et que le fait de faire des erreurs permette de venir questionner ces modèles. C’est à ce moment là, qu’il y a apprentissage. Je vous renvoie vers un cours des plus passionnants de Cyrille Champagne, Directeur du département Recherche de l’ARCHE (Académie pour la Recherche et la Connaissance en Hypnose Ericksonienne) et Clément Apelain. Ces cours s’appuient sur le travail de Stanislas Dehaene notamment.
- Enfin, la consolidation mnésique qui consiste à automatiser progressivement les circuits qui servent l’apprentissage. Si on schématise, deux neurones sont connectés par un synapse. Lorsque l’on réactive la connaissance, on limite l’oubli et on stimule la connexion synaptique. Cela va permettre de la renforcer. Une des méthodes consistera à utiliser la reprise expansée. Une sorte de méthode de mémorisation qui consiste simplement à reprendre la connaissance que l’on veut mémoriser à des dates clés.
Bien évidemment, on peut se demander ce que vient faire ici l’auto-hypnose ?
L’auto-hypnose, enfant, adolescent, adulte
Nous sommes d’accord que pour mémoriser il faut déjà orienter l’attention vers l’objet voulu comme dit précédemment. Or, comme énoncé dans cet article, un des inducteurs minimalistes de l’hypnose est : l’attention !
Cela signifie qu’en déplaçant notre attention stratégiquement, on peut s’induire un état d’hypnose. Tu vas me dire, ok mais pourquoi ? A quoi cela va t-il me servir ?
Si tu te poses cette question, c’est sûrement car tu n’as pas encore fait d’hypnose ou d’auto-hypnose. Enfin, tu n’en as pas fait consciemment. Etant enfant ou même adolescente, il est probable que tu ais déjà connu ce que l’on appelle transe hypnotique. Par exemple, lorsque tu jouais dans ta chambre ou avec tes copains et que d’un seul coup tu faisais “comme si” tu étais une princesse, une fée, un cow-boy… A ce moment là, ce n’était plus “TOI” mais “ELLE” ou “LUI” avec ses propres caractéristiques, comportements, croyances…
Adulte, on connaît ces états lorsque l’on conduit, lorsque l’on regarde un film ou qu’on lit un livre. On connaît ces états d’hypnose lorsqu’on vit une émotion intensément également. Bref, on en vit tous les jours finalement. L’idée, ici, est d’orienter cet état vers un état d’hypnose créé sur mesure pour apprendre !
Pourquoi créé cet état pour apprendre ?
La réponse dans l’article qui suit…
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